La journée mondiale de la femme rurale célébrée ce 15 octobre , sous le thème: «Renforcement de la résilience face à la crise climatique des femmes et des filles en milieu rural» avec pour objectif de valoriser la femme du fait qu’elle joue un rôle important dans l’économie de la République démocratique du Congo. Elle est célébrée chaque année pour stimuler les femmes qui habitent les milieux ruraux à s’adonner davantage à l’agriculture pour leur autonomisation.
Au niveau mondial, selon l’ONU Femme la grande majorité des données disponibles en termes de genre et de développement indiquent que l’extrême pauvreté, l’exclusion et les effets des changements climatiques touchent de manière disproportionnée les femmes rurales et qu’elles sont bien plus vulnérables que les hommes ruraux et les femmes urbaines.
En République Démocratique du Congo, les femmes et les filles vivants en milieu rural se heurtent au quotidien à de nombreuses difficultés pour accéder à des infrastructures, des services ainsi qu’à une protection sociale durables. L’omniprésence de ces difficultés offre à la fois de vastes ouvertures de changement afin, qu’à terme, elles ne constituent plus des entraves et obstacles à la vie de ces femmes et ces filles.
Il sied de signaler que les femmes et les filles sont chargées de la collecte de l’eau dans 80 % des foyers n’ayant pas accès à l’eau potable. C’est un travail dur qui ne deviendra que plus difficile à mesure que la pénurie d’eau s’aggravera. Le trajet pour aller chercher l’eau présente également des risques pour la sécurité. En l’absence d’eau et d’installations sanitaires adéquates, les femmes et les filles sont exposées à des maladies, à la violence et à d’autres risques sécuritaires. Tous ces facteurs déficitaires sont autant d’obstacles les privant du droit de bénéficier d’une bonne éducation, de générer un revenu et de se déplacer librement.
Isaac Musharhamina